Rochechouart (y no Rochecouart)
(Teniente General Vizconde de Rochechouart)
(no confundir con su antepasado Françoise Athénäis de Rochechouart-Mortemart, Marqués de Montespan, nacido en 1641, cortesano francés y posterior "mariscal de Marina" of Louis XIV).
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Puede consultarse: "Orden de batalla del combate de Cabo Espartel (20 de octubre de 1782)", de Todobabor:
https://www.todoababor.es/datos_docum/ord_ba_esp1782.htm En él figuran datos sobre los jefes de Escuadra franceses.
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También:
Victurnien Henry Elzear de Rochechouart Mortemart
https://famousamericans.net/victurnienhe ... mortemart/MORTEMART, Victurnien Henry Elzear de Rochechouart, Viscount de
French naval officer, born in Paris in 1757; died in Fort de France, Martinique, in 1783.
He became a midshipman in 1771 and a lieutenant in 1779, serving in the West Indies during the war of 1778-'83. He accompanied de Grasse in Chesapeake bay in 1781, and fought with the marines in the assault on Yorktown in October, 1781.
Having captured the English frigate "Isis" in Chesapeake bay, 12 April, 1782, he was promoted commodore and appointed to the command of a division, with which he defeated the English off Martinique. He died from yellow fever a few weeks after the conclusion of peace in 1783.
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TraducciónMORTEMART, Victurnien Henry Elzear de Rochechouart, Vizconde de
Oficial marino francés, nacido en París en 1757; muerto en Fort de France, Martinica, in 1783.
Guardiamarina en 1771 y alférez en 1779, sirvió en las inidas occidentales durante la guerra de 1778-83. Acompañó a De Grasse en la bahía Chesapeake en 1781, y combatió con la infantería de marina en el asalto a Yorktown en Octubre de 1781.
Habiendo capturado la fragata inglesa "Isis" en la bahía Chesapeake el 12 de Abril 1782, fue promocionafo a comodoro. Se le dio el mando de una División, con la que derrotó a la ingleses cerca de la Martinica. Murió de fiebre amarilla unas pocas semanas después de la firma de la paz en 1783.
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G.H.C. Bulletin 96 : Septembre 1997 Page 2056
La mort de M. le vicomte de MORTEMART à St-Domingue, communiqué par Pierre Jourdan
Au Cap le 29 mars 1783
En marge : M. de BELLECOMBE, n° 170. Arrivée de la frégate du roi, La Nymphe, au Port-au-Prince, et de l'Amphitrite à Porto-Rico. Mort de M. de MORTEMART, commandant La Nymphe, au Port-au-Prince, le 18 mars.
Disposition de M. SERCEY, commandant actuel de cette frégate, pour se rendre au Cap.
Le roi vient de perdre un excellent officier de marine, M. le vicomte de MORTEMART, qui, dans moins de six jours, a succombé à une de ces maladies violentes que l'on éprouve à St-Domingue. Il s'y trouvait en relâche au Port au Prince par la suite d'un événement qui ajoute à sa gloire et à l'intérêt qu'il avait généralement inspiré par sa conduite à l'affaire du 12 avril.
La Nymphe qu'il commandait et l'Amphitrite, montée par M. de ST-OURS, croisant dans le canal de Sombrero aux Isles du Vent, avoient enlevé le vaisseau de guerre anglais l'Argo, de 50 canons, le 17 février. Il y avait environ cent hommes des deux frégates occupés à l'amariner et à réparer lorsque des forces supérieures obligèrent MM. de ST-OURS et de MORTEMART d'abandonner leur prise et de prendre chasse dans des directions différentes pour diviser l'ennemi. Cette manoeuvre leur a réussi pour sauver les frégates du roi mais l'Argo a été repris sur le champ, n'ayant pu faire de voiles. La chasse de l'Amphitrite l'a conduite à Porto Rico où elle a été suivie par un vaisseau anglais jusques à deux lieues du port. La Nymphe qui avait pris chasse sous le vent était venue par le sud de l'isle au Port au Prince.
Aussitôt que M. VINCENT m'eut rendu compte de son arrivée, j'écrivis à M. de MORTEMART pour l'engager à se rendre au Cap où je n'avois pas un seul bâtiment de guerre; sa frégate avoit des réparations à faire à sa mâture et à son grément et, comme il lui manquait, en outre, 50 hommes d'élite laissés sur l'Argo, j'avois autorisé M. de MORTEMART à envoyer proposer à la Jamaïque l'échange des prisonniers de l'Argo pour pareil nombre des siens ou d'autres matelots françois.
Il ne s'est passé qu'un courrier sans que cet officier m'ait donné de ses nouvelles et, le courrier suivant, j'ai appris qu'il avoit été emporté par une fièvre maligne en moins de six jours. Il est universellement regretté comme un officier de la plus grande espérance. M. le marquis de SERCEY, qui se trouve commander cette frégate, va se rendre ici incessamment et, si le parlementaire que M. de MORTEMART a expédié pour la Jamaïque tarde trop, il espère trouver sur les vaisseaux de commerce quelques matelots pour renforcer son équipage.
Quoique cette frégate paroisse plus particulièrement destinée pour les Isles du Vent, j'ai pensé que, le hasard l'ayant poussée jusques sur cette côte qui n'a pas une chaloupe en ce moment pour protéger le cabotage et le transport des objets de première nécessité, je ne devois pas hésiter de prendre sur moi de la retenir, sachant qu'elle n'étoit pas aussi indispensablement nécessaire aux Isles du Vent où il y a des vaisseaux de guerre et d'autres frégates en station.
Je suis avec respect, Monseigneur, Votre très humble et obéissant serviteur.
BELLECOMBE
(Texte de quatre feuillets, en provenance du Cap, dans le registre paroissial du Port-au-Prince)
Note de la Rédaction
Les faits se passent en pleine Guerre d'Indépendance des Etats-Unis et "l'ennemi" est alors synonyme d'anglais.
"L'affaire du 12 avril" (1782), c'est le combat naval des Saintes.
Dans la correspondance des gouverneurs de Martinique (C8a/83), le marquis de BOUILLÉ, alors gouverneur général des Isles du Vent (Martinique, Guadeloupe), rend compte en janvier de la prise de la corvette La Cérès par M. de MORTEMART et des "excellents services rendus par cet officier" puis annonce le 5 février que M. de Mortemart est parti au-devant de l'escadre de d'ESTAING.
Traducción:La muerte del vizconde de MORTEMART en Sto. Domingo, comunicada por Pierre Jourdan
En el Cabo, 29 de marzo 1783
M. de BELLECOMBE, n° 170. Llegada de la fragata del rey "La Nymphe", a Puerto-Príncipe, y de "l'Amphitrite" a Puerto-Rico. Muerte de M. de MORTEMART, comandante de "La Nymphe", en Puerto-Príncipe, el 18 de marzo. Disposición de M. SERCEY, comandante actual de esta fragata, para asumir el mando.
El rey acaba de perder un excelente oficial de marina, el vizconde de MORTEMART, que, en menos de seis días, ha sucumbido a una de estas enfermedades violentas que asolan Sto-Domingo. Se encontraba allí, a consecuencia de un acontecimiento que añade a su gloria y al interés que había inspirado siempre por su conducta en los hechos del 12 de abril.
La Nymphe, que él mandaba, y l'Amphitrite, al mando de M. de ST-OURS, cruzando el canal del Sombrero hacia las islas del Viento, habían apresado el navío inglés Argo, de 50 cañones, el 17 de febrero. Había unos 100 hombres, de las dos fragatas, ocupados en repararlo cuando fuerzas superiores obligaron a los Sre. de ST-OURS y de MORTEMART a abandonar su presa e iniciar la retirada del enemigo en direcciones diferentes para dividirle. Esta maniobra les ha permitido salvar las fragatas del rey, pero el Argo ha sido recuperado, al no poder izar las velas. La caza de l'Amphitrite la ha conducido a Puerto Rico, adonde fue perseguida por un navío inglés hasta dos leguas del puerto. La Nymphe, que navegó a barlovento, ha llegado a Puerto Príncipe por el sur de la isla.
Tan pronto como M. VINCENT me dio cuenta de su llegada, escribí a M. de MORTEMART para que volviera al Cabo, en donde no tenía yo ni un solo recurso de guerra; la fragata tenía que realizar reparaciones en su arboladura y aparejo y, como además, le faltaban 50 hombres de élite que se habían quedado en el Argo, autoricé a M. de MORTEMART a enviar una propuesta a Jamaica para el intercambio de los prisioneros del Argo por un número similar de los marineros franceses.
No ha habido más que un correo, sin que este oficial me haya dado novedades. Por el correo siguiente, he sabido que (Mortemar) ha muerto por unas fiebres malignas en menos de 6 días. Se le añora por todos como un oficial en quien se tenía la mayor esperanza. El Sr. marqués de SERCEY, que se encuentra al mando de esta fragata, debe regresar inmediatamente y, si el parlamentario que M. de MORTEMART expidió para Jamaica tarda demasiado, que busque algunos marineros en los barcos comerciales para reforzar su tripulación.
Aunque esta fragata parece destinada más especialmente a las islas del Viento, he pensado que, habiéndonos empujado el azar a esta costa en la que no hay ni una chalupa en este momento para proteger el cabotaje y el transporte de útiles de primera nécesidad, no debía dudar en retenerla para mí, sabiendo que no era tan indispensable en las Islas del Viento, en donde hay otros navíos de guerra y fragatas estacionados.
Con todo respeto, Señor, Vuestro muy humilde y obediente servidor.
BELLECOMBE
(Texto de 4 hojas, procedente del Cabo, en el registro parroquial de Puerto-Príncipe)
Nota de la Redacción
Los hechos ocurrieron en plena Guerra de Independencia de USA, y "enemigo" era entonces sinónimo de inglés.
"Los hechos del 12 de abril" (1782), es el combate naval de los Santos.
En la correspondencia de los gobernadores de Martinica (C8a/83), el marqués de BOUILLÉ, entonces gobernador general de las Isles del Viento (Martinica, Guadalupe), da cuenta en enero, de la toma de la corbeta "La Cérès" por M. de MORTEMART, y de los "excelentes servicios rendidos par este oficial" tras el anuncio del 5 de febrero de que M. de Mortemart había salido para incorporarse a la escuadra de d'ESTAING.
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